Ginseng



Le Radix Panax ginseng pousse essentiellement en Asie orientale. Sa racine est utilisée traditionnellement pour renforcer l’énergie, fortifier les défenses naturelles, augmenter les performances physiques et intellectuelles et, globalement, pour venir en renfort des organismes fatigués et permettre de surmonter plus facilement les périodes de stress.


La médecine orientale traditionnelle utilise le ginseng depuis des siècles pour reconstituer et restaurer les réserves de l’organisme ainsi que pour soutenir la santé sexuelle. D’ailleurs, son nom latin « Panax » signifie « panacée ».Du point de vue occidental, le ginseng coréen, tout comme le schisandra, fait partie des plantes dites « adaptogènes » et non « stimulantes ». Il accroît donc de manière générale et non spécifique la résistance générale de l’organisme face aux divers stress (physiques, chimiques ou biologiques) et situations stressantes qui l’affectent.La prise de ginseng aide ainsi le corps à s’adapter à une vie moderne active, en renforçant sa résistance générale et en augmentant ses capacités physiques, mentales et cognitives.En régulant certains organes (notamment l’axe hypothalamo-hypophysaire et les surrénales) et de multiples fonctions physiologiques – sans stimuler à l’excès ni freiner les fonctions normales –, il procure un effet général tonifiant, sans effet rebond. Il possède notamment des effets bénéfiques au niveau du système nerveux central, du fonctionnement neuroendocrinien, du métabolisme des glucides et des lipides, des systèmes immunitaire et cardio-vasculaire.


Le Radix Panax ginseng C.A. Meyer est le seul ginseng inscrit à la pharmacopée. Ses mécanismes d’action sont loin d’être totalement élucidés, mais ses effets thérapeutiques sont attribués à ses principes actifs, les ginsénosides. Ils agissent par différents mécanismes d’action et l’on pense que chaque ginsénoside pourrait avoir ses propres effets spécifiques selon les tissus où ils s’exercent. Le contenu en ginsénosides du ginseng peut varier selon l’espèce, l’âge de la plante, la partie utilisée, la méthode de conservation, la saison de la cueillette et la méthode d’extraction.


Une forte concentration garantie en ginsénosidesOn compte à ce jour plus d’une quarantaine de ginsénosides actifs. Cette nouvelle standardisation, très concentrée en ginsénosides (30 %) permet une action plus large et plus complète :


• La littérature scientifique a mis en évidence son activité anti-inflammatoire et antioxydante, plus particulièrement au niveau du cerveau, et attribue ces propriétés aux bactéries intestinales qui permettent l’absorption des ginsénosides dans le sang et la lymphe, puis leur transport vers les tissus. Les chercheurs ont conclu que des pathologies comme la maladie d’Alzheimer, causée avant tout par la mort cellulaire entraînée par une inflammation chronique et un stress oxydant, pourraient être contrôlées par des doses adaptées et non toxiques de certains ginsénosides.


• D’ailleurs, un certain nombre d’études ont montré que les ginsénosides peuvent moduler les neurotransmissions dans le cerveau en agissant sur la libération et la réabsorption de l’acétylcholine et le nombre de sites d’absorption de la choline, en particulier dans l’hippocampe et le cortex. Les ginsénosides agissent donc au niveau du fonctionnement de la mémoire et de l’apprentissage et certains d’entre eux peuvent même être classifiés parmi les substances nootropiques.


• La prise de cet extrait permet également d’accroître la production de monoxyde d’azote (oxyde nitrique) par l’organisme. Cet effet vasodilatateur, outre les bienfaits qu’il apporte sur le plan cardio-vasculaire, permet aussi de contrecarrer certains dysfonctionnements érectiles, comme l’a démontré une étude réalisée en Corée par l’université d’Ulsan.


• Certains ginsénosides ont aussi démontré leur capacité à améliorer la sensibilité des cellules à l’insuline, un paramètre important chez tous les diabétiques (ou prédiabétiques).


• D’autre part, la prise de Radix Panax ginseng permet une meilleure modulation du système immunitaire, en augmentant la phagocytose, l’activité des NK (Natural Killer) ainsi que la production d’interféron.


• D’autres études, réalisées en 2007 par la faculté des sciences de Hong Kong, ont rapporté une activité antitumorale et anti-angiogenèse des ginsénosides. L’angiogenèse est liée à de nombreuses conditions pathologiques, y compris la progression des tumeurs et les dysfonctionnements cardio-vasculaires.La prise de cet extrait de Panax ginseng, très concentré en ginsénosides, agit donc sur de multiples paramètres de bien-être et de santé globale. Il est donc conseillé d’effectuer, plusieurs fois par an, des prises régulières de trois semaines à un mois, à raison de deux à quatre gélules par jour.


Ginseng




La L-Tyrosine


 N-acetyl L-tyrosine



La N-acetyl L-tyrosine est la forme la plus rapidement absorbée et la plus biodisponible de l'acide aminé L-tyrosine,convertie en deux neuromédiateurs essentiels: la dopamine,qui contribue au sentiment de bien être et la noradrénaline(ou norepinephrine), qui est le stimulant cérébral naturel.




 N-acetyl L-tyrosine


La vitamine E

 Vitamine E


La vitamine E est une vitamine 
liposoluble et un anti-oxydant essentiel
 qui protège les lipides de l'organisme, y compris
 les membranes des cellules et le cholestérol,
 de l'oxydation.
Les dommages oxydatifs provenant des attaques radicalaires sont associés au vieillissement prématuré, au cancer,à l'athérosclérose,
aux cataractes et à bien d'autres maladies dégénératives.
La vitamine E d'origine naturelle (d-alpha tocophérol) a une efficacité biologique au moins supérieure de 50 % à la vitamine E de synthèse et reste présente dans les tissus plus longtemps.

 Vitamine E

Coenzyme Q10

 Coenzyme Q10
Proche parente de la vitamine K par sa structure chimique, la coenzyme Q10 (CoQ10) est aussi un antioxydant, c'est-à-dire qu'elle protège l'organisme des dommages causés par les radicaux libres
 (stress oxydatif). 
Cette coenzyme, qui agit comme une vitamine dans l'organisme, active la production d'énergie sur le plan cellulaire. Tous les processus physiologiques qui exigent une dépense énergétique ont besoin de CoQ10.
 Elle est d'ailleurs présente dans tout l'organisme, notamment dans le coeur, dans les muqueuses des gencives et de l'estomac, dans les tissus de tous les organes qui jouent un rôle dans le système immunitaire, dans le foie, les reins et la prostate. D'où son autre nom d'« ubiquinone » (qui a la même étymologie que le mot « ubiquité »,
 qui veut dire « omniprésence »).
Comme l'organisme est capable de synthétiser la CoQ10 en fonction de ses besoins, on ne la considère pas comme un nutriment essentiel.

 On a cependant observé que, avec l'âge, l'organisme en produisait de moins en moins. De plus, on a également constaté que les personnes souffrant de certaines maladies (cancer, parodontopathie, hypertension artérielle, troubles cardiaques ou cardiovasculaires, maladies musculaires ou neuromusculaires, infections virales ou microbiennes, etc.) présentaient généralement de faibles taux de CoQ10.
La majorité des suppléments de CoQ10 offerts dans le commerce sont fabriqués au Japon suivant un procédé qui consiste à faire fermenter des betteraves et de la canne à sucre à l'aide de souches spécifiques de levures. Le milieu créé par ces levures est particulièrement riche en CoQ10. Au terme du processus, on chauffe le tout afin de désactiver les levures, on fait sécher le milieu de culture et on le réduit en poudre, laquelle sert à la confection d'extraits. Comme la CoQ10 est mieux absorbée en présence de gras, il est préférable de la prendre en même temps qu'un repas ou sous forme de gélule molle dans une base grasse.
La CoQ10 est considérée comme un supplément alimentaire et non comme un médicament, essentiellement parce qu'il s'agit d'une molécule naturelle, qui ne peut par conséquent faire l'objet d'un brevet pharmaceutique. 
(Source : Réseau Proteus)

 Coenzyme Q10


L’Ashwagandha


Ashwaganda
La racine d’Ashwagandha (Withania somnifera) est un des toniques et des fortifiants les plus estimés de la médecine ayurvédique. C’est aussi un adaptogène renommé qui combat le stress tout en favorisant apprentissage et mémorisation.
 L’Ashwagandha nourrit et renforce les réserves de l’organisme. Elle est utilisée traditionnellement dans les troubles du vieillissement, l’insomnie (elle contient les alcaloïdes somnine et somniferine), l’impuissance et la fatigue intellectuelle.
 Selon des études récentes :
L’Ashwagandha a un effet relaxant et antispasmogène sur les muscles intestinaux, utérins et bronchiques ainsi que sur les parois des vaisseaux.
L’Ashwagandha a une activité antioxydante spécifique : les withanolides accroissent les niveaux de superoxyde dismutase (SOD) et de glutathion peroxydase, les deux principaux antioxydants endogènes, dans le cortex frontal et le corpus striatum.

L’Ashwagandha a un effet inhibiteur sur la péroxydation des lipides.
L’administration d’Ashwaganda pendant 21 jours a permis de réverser les dommages cérébraux provoqués (sur des modèles animaux) par la colchicine, une neurotoxine puissante
La withaferine A (un des alcaloïdes de l’Ashwagandha) est utile dans le traitement de l’inflammation et de l’arthrite, sans aucun effet secondaire. Ses effets analgésiques, antipyrétiques, anti inflammatoires et anti fatigue sont supérieurs à ceux de l’hydrocortisone.
L’Ashwagandha a amélioré les états de nervosité, d’anxiété, de fatigue mentale et d’autres paramètres biologiques de manière significative. 
(Source : Supersmart)

 Ashwaganda

Le 5-HTP

 5-HTP

Le 5-HTP est un acide aminé que notre organisme produit à partir du tryptophane, un autre acide aminé présent dans les aliments protéinés
 (viande, volaille, poisson, produits laitiers, légumineuses et noix).

 Une fois absorbé, le 5-HTP se transforme en sérotonine, un neurotransmetteur qui remplit un rôle essentiel dans la régulation de l'humeur, de l'appétit et du sommeil.

Puisqu'il agit sur la production de sérotonine, plusieurs considèrent le 5-HTP comme une solution de rechange aux antidépresseurs comme le Prozac® et le Paxil® (inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS).



 Par conséquent, on lui attribue les mêmes usages thérapeutiques pour traiter la dépression, la migraine et les maux de tête, la fibromyalgie, l'anxiété, l'obésité ainsi que divers problèmes neurologiques.

C'est du Griffonia simplicifolia, arbre d'origine africaine qu'on trouve surtout au Ghana et en Côte d'Ivoire, qu'on extrait généralement le 5-HTP, plus précisément de sa graine et qui en renferme de 3 % à 7 % (les capsules de Griffonia simplicifolia ont une odeur très désagréable).
 Il est également possible de le synthétiser en laboratoire, mais il semble que ce procédé soit encore trop coûteux. (Source : Réseau Proteus)

 5-HTP

La SAMe

 SAMe

La SAMe aussi efficace que les médicaments pour soigner la dépression, l’ostéo-arthrite et les maladies chroniques du foie (1er novembre 2002)

A la demande du gouvernement américain, 16 chercheurs ont passé trois années à examiner 102 études cliniques consacrées à la SAMe et évaluant son efficacité dans le traitement de la dépression,

 de l’ostéo-arthrite et de pathologies chroniques hépatiques.



La SAMe (S-adénosyl méthionine) est prescrite par les médecins, en Europe, depuis près de trente ans et est disponible seulement depuis quelques années, aux Etats-Unis, comme supplément nutritionnel.

Un organisme jeune et en bonne santé produit toute la SAMe dont il a besoin à partir de deux acides aminés : la bétaïne et la méthionine.

 Cependant, avec les années, le corps semble moins capable de produire suffisamment de SAMe. Les niveaux de SAMe déclinent à cause du vieillissement mais aussi pour d’autres raisons.
 Par exemple, une déficience en méthionine, en vitamine B12 ou en acide folique peut avoir pour conséquence une diminution de la synthèse de SAMe. Chez les personnes âgées cela peut contribuer au développement d’arthrite, de dépressions ou de démence. Heureusement, ces perturbations peuvent souvent être atténuées en restaurant des niveaux de SAMe plus proches de ceux de la jeunesse avec un supplément nutritionnel.
Cent deux études passées au crible

L’objectif du rapport commandé par le gouvernement américain était d’effectuer une recherche dans les études publiées sur l’utilisation de la SAMe dans le traitement de l’ostéo-arthrite, de la dépression et des maladies du foie. Des recherches dans la littérature ont identifié 1 624 titres parmi lesquels 294 furent sélectionnés pour être passés en revue. Quatre-vingt-dix neuf articles représentant 102 études ont finalement été retenus.
 Sur ces 102 études, 47 étaient consacrées à la dépression,
 14 à l’ostéo-arthrite et  41 aux maladies du foie.

SAMe et dépression

La SAMe est utilisée dans la formation des neurotransmetteurs, dans celle des phospholipides comme la phosphatidylcholine ou la phosphatidylsérine et de la mélatonine. Elle a également des effets bénéfiques sur les membranes neuronales. Elle augmente la fluidité des membranes cellulaires et améliore les neurotransmissions en augmentant le nombre de récepteurs de neurotransmetteurs disponibles.

Enfin, la SAMe améliore les liaisons des neurotransmetteurs aux sites récepteurs en augmentant l’activité de la sérotonine et de la dopamine.
Après avoir inventorié les 47 études concernant le traitement de la dépression, le rapport conclut qu’il n’y avait aucune différence statistiquement significative entre les résultats obtenus avec l’utilisation de médicaments antidépresseurs pharmacologiques conventionnels et ceux résultant d’un traitement avec de la SAMe.

Un médecin, le Dr Cass, commente ainsi ces résultats : « Ces nouvelles données suggèrent que la SAMe agit aussi efficacement que les prescriptions médicamenteuses mais sans leurs effets secondaires. »
« C’est une grande nouvelle pour les patients souffrant d’effets secondaires des traitements antidépresseurs comme les maux de tête, la prise de poids ou des dysfonctionnements érectiles. »


SAMe et santé des articulations



L’ostéo-arthrite est une dégénération du cartilage des articulations. Elle affecte principalement les articulations supportant le poids et est plus fréquente chez les personnes âgées. L’obésité, le stress mécanique et les mouvements répétitifs ainsi que des traumatismes importants comme des blessures provoquées par la pratique d’un sport sont des facteurs qui contribuent à son développement. L’ostéo-arthrite est responsable de douleurs dans les articulations qui limitent les déplacements et les mouvements et d’une perte de dextérité. Les symptômes de l’ostéo-arthrite apparaissent généralement à la cinquantaine et vers l’âge de 60 ans, la plupart des gens en souffrent à des degrés divers.



La médecine moderne traite l’ostéo-arthrite avec trois types de médicaments : les analgésiques comme les salicylates, les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens et les médicaments anti-inflammatoires stéroïdiens. Outre qu’ils provoquent des effets secondaires, pratiquement tous ces médicaments ont des effets destructeurs sur les cartilages recouvrant les os de l’articulation. Chaque classe de médicament contribue à la destruction de l’articulation par un mécanisme différent. A l’inverse, la SAMe protège et répare les articulations en augmentant le nombre des chondrocytes, les cellules du cartilage, en stimulant la synthèse des protéoglycanes par les condrocytes articulaires et en diminuant la perte de cartilages.
Après avoir examiné 14 études consacrées au traitement de l’ostéo-arthrite, l’équipe de chercheurs a conclut dans son rapport que la SAMe semblait avoir une action aussi efficace que celle des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.

SAMe et maladies du foie

Dans le foie, la SAMe joue un rôle clé dans sa biochimie et effectue deux fonctions cruciales. Elle méthyle et forme dans le foie la plus essentielle des substances : le glutathion.
Le rapport commandé par le ministère de la santé américain a analysé plus de 40 études concernant des maladies du foie. Il conclut que la SAMe a un effet positif sur la cholestase intra-hépatique de la grossesse. Cette pathologie, causée par une élévation des taux de bilirubine dans le foie, se produit dans 1 grossesse sur 500 à 1 000.
Pour les maladies du foie autres que la cholestase, des essais complémentaires vont être réalisés.
(Source : Nutranews )



 SAMe